• C'est parti pour la Grèce


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  • Grèce5 juin: Kalimera! (par Sylvie )
    40 minutes de traversée en ferry depuis le port turc de Cesme, et nous voilà sur l'île de Chios en train de fouler des pneus la terre grecque.
    Sous nos yeux émus défilent dans les vitrines des restaus des plats de Grècelégumes farcis, de pastillas à la verdure, de moussakas appétissantes, de salades enfin assaisonnées à l'huile d'olive ... Quel plaisir gastronomique!  
    On ne résiste pas longtemps à cet appel et nous voilà attablés dans un bon petit restau, pour un festin arrosé de notre premier verre de rouge depuis longtemps. Retrouvailles avec la culture et la nourriture méditerranéenne... nos racines sont comblées! On assume...
    Régis me dit que je parle toujours de nourriture sur le blog, mais il faut préciser que le repas, même modeste, est un évènement important dans la journée du cyclotouriste et accessoirement  un vital apport énergétique pour faire avancer le "podilato" (vélo,  en grec...)

    GrèceAprès avoir visité l'office de tourisme de Chios, on décide de parcourir l'île par la côte sud. Il se trouve Grèceque la bougresse a oublié d'être plate et que le vent flirte toujoursGrèce avec nous et bien sûr de face de préférence. Après seulement quelques 20 kms et la visite du très beau village de Pyrgi, déboutés par les tarifs des chambres chez l'habitant,  on se dénichera une magnifique terrasse en pleine nature pour planter la tente sous les oliviers, avec une vue imprenable.                                                                                     L'arbre à mastic
    Autour de nous sont cultivés les fameux arbres à "mastic" qui font la renommée de l'île. Ce mastic est issu de la résine du pistachier et aurait des tas de vertus thérapeutiques. Nous en avons mangé plein sous forme de boGrècenbons,  c'est pas mauvais...
    GrèceLe lendemain,  on s'arrêtera visiter le village moyenâgeux de Mesta sur la côte ouest de l'île. Le port de Limenas nous accueillera un peu plus loin.  Un endroit bien tranquille dans une large baie, 2 restos,  un café en bord de mer... Nous n'en repartirons pas...
    Le patron d'un des 2 restos nous propose une chambre pour la nuit, c'est en fait un petit appartement bien confortable avec une terrasse au dessus de la baie. Suivront, mille ans de calme... Pas tout à fait,  mais au moins 4 jours de farniente assidu...

    GrèceGrèce

     

     

     

     


    Grèce12 juin
    : Nous voilà de retour depuis hier soir dans la ville de Chios. Nous quittons la chambre vers 12h, il va falloir occuper la journée,  le ferry étant à 23h20. On voulait louer une moto pour se balader dans l'île mais on réalise que notre permis de conduire est resté en Languedoc. Ballade en ville, visite du quartier du fort, achat carte routière,  coiffeur, repas resto, mise à jour du blog, café, rêverie sur un banc... enfin 23h.La traversée sera tranquille dans ce gros bateau,  mer plate, peu de passagers à bord. Les fauteuils confortables et une moquette moelleuse, avec quelques aménagements, nous facilitent le sommeil. 

    Grèce13 juin: Arrivée au petit matin dans ce très grand port du Pyreos, le plus grand de Méditerranée annonce Sylvie. Des voies bétonnées aériennes filent dans tous les sens. Nous quitterons Athènes par une deux fois trois voies avec beaucoup  de circulation, du stress dû à la vitesse élevée des nombreux véhicules. Sur 25 kilomètres pas moyen de trouver une petite route. Nous roulons tendus, l'oeil dans le rGrèceétro. Enfin, à Elefsina, on rejoint la route côtière. Il fait très chaud mais la brise côtière rend notre avancée agréable.  Vers Kinita, après 75 kms, on s'arrête dans un camping installé dans les enrochements côtiers. Longtemps après une excellente baignade on installe le camp.
    14 juin: Réveil 7h, après un bref conciliabule, dans les 10 secondes, on replonge dans le sommeil jusqu'à midi; la tente est à l'ombre,  le camping est vide, c'est très calme. La terrasse où est installée notre tente est en bord de mer sous des pins. Sylvie a récupéré une table et des fauteuils. Au programme,  baignade, lecture, farniente, repos. 

    15 juin: Lever 6h, nous voulons avancer à la fraîche. Nous longeons la côte très aménagée par endroits, raffineries, dépôts de gaz, gros bateaux au mouillaGrècege,  usines et entrepôts. Au grand nombre de bus stationnés et aux boutiques de souvenir installées près d'un grand parking,  nous comprenons que nous sommes arrivés au pont qui enjambe le canal de Corynthe,  la saiGrècellie dans la roche est impressionnante. Après le canal, pendant 80 kms nous allons traverser sans discontinuer des stations balnéaires désertes, sous la menace permanente de l'orage, le ciel est d'encre, le tonnerre gronde. Nous roulons sur la côte nord du Peloponèse.  Nous éviterons par chance la pluie, il faudra tout de même nous abriter deux fois. Dans une station en bord de mer sans camping et où les hôtels sont fermés, après 97 kms d'avancée,  nous dégotons un petit appartement à 90 euros que la patronne très sympa et fan de cyclisme nous laisse après un bref marchandage à 30 euros. Sylvie cuisine des crêpes et biscuits au fourneau de la cuisine. Nous prendrons notre petit déjeuner en terrasse.
    16 juin: Ballade olympienne...
    Je me dis à moi même,  bonne fête Régis! 
    Nous attaquons sous grand ciel bleu, sous le regard des dieux locaux. Nous resterons toute la journée sur une petite route... Grècemais très Grèceempruntée par une horde de voitures, bus, semi remorques, camions de chantier, Vinci doublant la chaussée.  Que font tous ces véhicules là,  l'autoroute et the new nationale road sont à côté? ? Cette adversité me file la pêche, pas question de s'apitoyer,  j'envoie les watts, Hygie veillant sur ma santé.  Vers 11h Eole s'en mêle et joue contre nous, les montées se succèdent Artémis et Gaïa déesses de la nature et de la terre ayant horreur de la platitude. Nous longeons souvent la côte, saluons au passage Poséidon dieu des mers. Vers 13h nous déjeunons sur un banc à l'ombre de l'église,  la terrasse du bistrot où nous prendrons le café est juste à côté,  je me suis mis aux expressos froids frappés, émulsionnés. Nous reprenons la route, je sue à grossesGrèce gouttes Hélios chauffant le parcours, heureusement que l'air marin apporte un peu de fraîcheur. Nous apercevons enfin le fameux pont haubanné de deux kilomètres de long qui relie le Peloponèse au continent, l'autoroute l'emprunte.  C'est Vinci qui l'a construit,  c'est une copie, moins en hauteur, du pont de Millau. Avec le fort vent de biais qui sévit nous prenons un ferry gratuit pour traverser, pas folles les guêpes! Arrivés à Artirio nous cherchons le camping,  il est fermé. Nous sommes obligés de nous rabattre vers l'unique hôtel étoilé. La chambre avec balcon et vue sur la mer est à 69 €, le patron voyant ma dégaine m'en demande 40, j'en propose 30, Hermès dieu des voyageurs aGrèceppuie ma requête,  l'affaire se conclue à 35.. le luxe again.. espace, design, lumière,  vue sur le bleu de la Méditerranée,  plus précisément la mer Ionienne en cet endroit. 
    17 juin: Lever 7h, départ 9h le patron de l'hôtel entamant la conversation avec nous autour d'un café et d'un thé. Enfin une petite route sans circulation! Nous allons rouler 91 Grècekms, longer des marais salant, finir par un mini col débouchant sur une jolie baie avec en bord de mer un village à flanc de montagne, Astakos. Nous voilà à nouveau dans un appartement pour le prix d'une chambre, prix cycliste nous avouera le propriétaire. Il tient le bar resto, nous offre une bière de 500 ml qui après l'effort et le fort soleil commence à faire son effet, amène du poulet en ragoût et s'installe avec nous pour discuter. Il a vécu 25 ans à Chicago.  Ma bière terminée il me ramène une pression.. euphorie assurée! NoGrèceus soupons chez lui, calamars frais, excellente salade, dessert préparé par sa femme... il vient souvent nous voir afin de savoir si c'est bon, si l'on ne manque de rien et nous faire un brin de causette. Sous le rebord du toit voisin quatre jeunes hirondelles osent leurs petits vols d'essai... l'envol décisif n'est plus loin...
    18 juin: Lever 10h, courte étape aujourd'hui,  34 kms. On roule à flanc de montagne, seuls sur la route en corniche, ça embaume la garrigue, on domine la mer, les criques et les îles du coin dont Itaque. Arrivés à Miticas, petit village grec, on se dégote un petit hôtel en front de mer. 
    19, 20, 21 juin: Remontée vers Igoumenitza. Arrivés à un isthme on passera sous la mer par un Grècetunnel (interdit aux vélos) dans un véhicule de la sécurité, affrété tout spécialement...
     
    Le 21, jour de l'été, on fait une pause dans le camping vide en bord de mer de la cité de Parga... baignade, sieste.GrèceGrèce
    22 juin: Arrivée, après avoir longé une très belle route côtière très pentue par endroits, à Igoumenitza. Nous filons direct dans une agence maritime.  L'idée c'est de sauter d'un coup de ferry l'Albanie, le Monténégro et amerrir à Split en Croatie.   Il nous Grècefaudra passer par Ancone en Italie et embarquer pour Split le même jour. Nous n'achetons aucun billet, Sylvie voulant visiter d'abord les Météores. 
    23 juin: Changement complet de programme, on part pour l'Albanie à vélo, ras le bol des coins touristiques chers!
    Il est midi, avant de démarrer Sylvie met le blog à jour, puis carte bleue, courses et chapeau à visser sur la tête Hélios cognant fort en cette journée sans vent... 


    Grèce

     Quelques "spots" de pique nique...très appréciés!Grèce

     

     

     

     

     

     

     Etat des troupes à  l'arrivée de certaines étapes... Grèce

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    Hellas, hélas! nous quittons donc, en route pour l'Albanie!

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  • AlbanieAu pays des Balkans occidentaux     23 juin   (par Sylvie)
    Le nom des "Balkans" m'a toujours plu, sans lien particulier avec la réalité qu'il évoque: un pays de montagnes,  une région instable politiquement,  Albaniedes conflits meurtriers (Kosovo...), un écheveau ethnique, linguistique,  humain très compliqué à démêler du fait d'un héritage complexe et ancien.  Loin de ces réalités, le mot de  "Balkans" garde dans mon imaginaire un certain exotisme,  quelque chose de l'âme slave, le mystère de ces pays du sud est de l'Europe, avec son lot de représentations. C'est la part de "rêve" dans le voyage: quand on découvre le pays d'un peu plus près,  on corrige et réajuste ces fameuses représentations.  
    Nous sommes entrés aujourd'hui en Albanie, et pour l'instant le pays est chargé d'à Albaniepriori positifs... Nous avons traversé les 2 frontières  grecque et albanaise dans une relative indifférence de la part des douaniers.  Même pas la moindre trace d'un tampon sur notre passeport: on est à l'ère  de l'informatique... La différence avec la Grèce est notoire: état des routeAlbanies, des habitations, de nombreuses constructions inachevées... tout respire moins de richesse. Les premiers contacts avec les albanais sont plutôt sympathiques et énergiques: un verre de "grappa" offert dès notre premier arrêt par un groupe de grands pères amarés au café du coin (la mafia albanaise?) A 11h du matin et par 30 degrés,  on a juste goûté poliment...
    En roulant,  je m'amuse à prononcer les noms des lieux des panneaux de signalisation.  Ça sonne à la fois italien,  slave, grec, turc, un bon mélange! Nous avons quitté l'alphabet cyrillique de Grèce,  et retrouvé l'alphabet latin, c'est quand même plus facile à lire... La chaleur est toujours bien présente: 36 degrés au plus chaud de la journée,  on a l'impression de pédaler dans un sauna,  et on sue des litres d'eau! Depuis quelques temps, on se dope Albanieavec du magnésium et on mange beaucoup plus de sel, pour compenser tout ce qu'on élimine en roulant; ça a l'air de marcher,  on se sent moins fatigués. Le soleil lui même est violent et on est obligés de se protéger.  J'ai ressorti ma tenue de camouflage pour l'Iran: tunique à manches longues et col mao, saine protection anti coups de soleil...
    On pédale dans des paysages arides et montagneux, avec des collines plantées d'oliviers, des troupeaux de chèvres, des parfums de garrigue... une ambiance bucolique et très paisible.
    Après 70 kms, quelques pauses boissons, un itinéraire imprévu mais très pittoresque,  nous atterrissons au bout d'une longue côte dans la ville balnéaire de Sarandé, dans un petit hôtel bien apprécié! Au large, l'île de Corfou semble à portée de main. 



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    Une énigme.... Ces étranges peluches accrochées à l'entrée des maisons et des constructions en cours, telles des totems. Je n'ai pas encore découvert leur signification,  mais j'enquête! 

    Albanie.. mollets endurcis.. ambiance alanguie... (par Régis)
    25 juin: 7h, la tablette sonne, nous descendons déjeuner. Nos voisins de chambre, Allemands retraités nous ont devancés, Albanieles motards  germains aussi, l'hôtel de Sarande s'éveille.  Nous pensions la journée facile, 50 kms jusqu'à la prochaine cité balnéaire... de fait, les montagnes plongeant dans la mer, nous Albanieallons   sillonner toute la journée... de pentes très escarpées en descentes se concluant en fond de baies... et ainsi de suite jusqu'à épuisement du relief qui de la journée ne s'épuisera jamais.. je vous passe le dénivelé positif escaladé! Par contre, j'ai remarqué, qu'avec la difficulté ... suit la beauté. La route est magnifique, les plages sont désertes, je chantonne les  chansons de Moustaki... en Méditerranée... Athènes,  Barcelone... Sans le savoir nous sommes sur la Riviera albanaise. Arrivés dans la station balnéaire de Limaré nous dégotons rapidement un hôtel,  il y a le choix.. et en juin, peu d'envahisseurs à l'assaut des hébergements.. et en juillet??
    26 juin: Lever 7h, un col à passais. Après un petit déjeunais copieux nous quittons l'hôtel.  D'emblais ça grimpe fort,  Albaniel'altimètre indiquera jusqu'à 18%. Sylvie peste contre les Ponts et Chaussais albanais... rien à cirais de leurs descentes à 12%, ça remonte aussi sec!... remarquais l'orthographe albanaise simplifiaise (enfin Albanieun accord!).  Nous croisons en bord de mer l'hôtel Relax. Au 7ième km 400m de dénivelé positif grimpé,  530 au 14ième, 604 au pied du col au 20ième... et bien sûr nous sommes à une cinquantaine de mètres au dessus de l'eau, juste après le village de Dermi. En cet endroit un 4x4 Range Rover file vers une vaste  plage fabuleuse de sable blanc aux eaux émeraudes et turquoises.. un 1x1 Régis Rouais (une seule roue motrice) file vers les hauteurs et la sueur. J'ai tout de même le sourire béat,  les phines again! et sur la bicyclette je ne m'..endor..s point. Un panneau  m'invite à la " Kujdes", je vais devoir ralentir ma vitesse de pédalage. AlbanieA 11h 45, en plein effort, les students of Vitrina University me souhaitent pour la énième fois un "welcome in Albania", c'est écrit au pochoir sur de nombreux murets de soutien en béton, ça me file la patate tant d'attention...  Vers 13h, nous dînons dans un fort en béton abandonné par l'armée... une sorte de blockhaus. De là nous voyons la grande bleue, Corfou et la côte italienne. AlbanieRAS.. aujourd'hui,  aucune attaque à signaler, les Grecs sont trop occupés par leur qualification au mondial de foot.. le danger pouvait venir des Italiens éliminés... Nous resterons là 50 minutes. A 14h55, au 36ième km, le col est torchais.. 1454 m de dénivelais positif grimpais depuis notre hôtel de bord de plage. Comme pour tous les cols européens,  une auberge est plantée en cet endroit avec bien sûr l'éternelle terrasse avec Albanievue sur le panorama. Je déguste mon Coca annuel avec beaucoup de glaçons,  Sylvie optant pour une Limonata italienne... c'est par le business qu'ils ont envahi l'Albanie. Une descente à fondre les jantes tellement les patins chauffent nous amène en plein Aigoual.  Autant c'était sec et aride de l'autre côté,  autant c'est arboré de celui-ci? Sylvie n'étant pas dans un grand jour, nous nous arrêtons rapidement dans un hôtel ristorante aux spécialités italiennes. Allongé sur le lit, je rédige mon texte, Sylvie dort profondément,  il est 16h30... que la montagne est belle..!

    27, 28 juin: Le 27 nous voilà à Tirana, ma capitale albanaise des mots croisés. La ville est Albanietranquille, paisible,  détendue,  les Albanais attablés aux nombreuses terrasses de café, il fait plus de 30 degrés. J'aime bien cette ville,  pas extraordinaire, mais aux charmes certains... comme ceux des Albanaises amplement dévoilés...  l'habit est plutôt mini, moulant et échancré dans le secteur... et 60% de musulmans et donc de musulmanes dans le pays???
     Nous nous offrons deux bons restos et sur les recommandations Albanied'Imme of Germany, amie de ma soeur Domi, venue 10 fois en Albanie... nous grimpons en haut d'une montagne en téléphérique. 
     


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    29 juin
    : 8h, départ en bus pour Shkodra. 
    Aujourd'hui, pas de vélo, l'Albanie n'offrant aucune route secondaire dans ce secteur. 
    Cette ville, la plus ancienne d'Albanie, près d'un lac et du Monténégro, est entourée de montagnes offrant de nombreuses randonnées. AlbanieAprès réduction cycliste, nous voilà installés dans un appartement très caAlbanielme, à l'étage d'une vieille demeure, avec vue sur le jardin. C'est un backpacker hostel avec toutes les commodités et infos, en plein centre ville,  dégoté par Sylvie après un temps certain passé sur internet... Mi Casa Es Tu Casa... (La duena, de Albania, habla muy bien el Castellano, el ingles y el aleman).




    1er au 4 juillet:
    dans les Alpes Albanaises
    Nous avons profité du confort et de l'accueil chaleureux de "Mi Casa es tu casa" pendant 2 jours, à Shkoder, ville très agréable et paisible où circulent beaucoup de gens en vélo.
    On a flâné dans les rues, aotour du marché avec plein de petits vendeurs locaux,  et visité le fameux château de Rozafa. Le 2 juillet,  nous partons à Albanievélo, avec des saccoches allégées, vers les montagnes qui bordent la ville de ShkoderAlbanie et son grand lac. Ces montagnes sont juste à la frontière du Monténégro par le nord et du Kosovo,  à l'est. Il fait un temps magnifique et toujours aussi chaud. On longe le grand lac de Shkoder, puis on bifurque sur une toute petite route très agréable et bucolique, avec heureusement,  peu de circulation. C'est la période de récolte de la sauge, cultivée dans de grands champs ici. Son parfum embaume la route un long moment. Nous allons monter progressivement sur 30 km jusqu'au village de Boga où nous nous arrêterons,  dans une auberge un peu improvisée... La route goudronnée s'arrête ici également.  

    Albanie


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    L'ascension pour le col vers le village de Thet continue sur une piste en très bon état.Nous en grimperons une bonne partie à pied, le Albanielendemain.  Les paysages sont superbes, de la belle montagne, encore très préservée. Pour le retour sur Shkoder,  le lendemain,  nous pédalerons très peu sur les 30 kms de la descente!Albanie
     

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    Merci à Marie Paul, pour ses commentaires éclairés au sujet de l'énigme des peluches accrochées! 



    5 juillet
    : En route pour le bercail!
    C'est à Shkoder que notre voyage prendra une tournure finale, du moins en pays étranger,  puisque d'ici, nous prendrons un bus pour traverser la Croatie et l'Italie,  jusqu'à Turin. Le temps passe,  et nous voulons en garder pour rouler en France.  L'itinéraire,  encore imprécis passera certainement par le Queyras, la Drôme,  l'Ardèche et les Cévennes, avant de s'arrêter à Murles...
    On espère sur la route, faire étape chez les amis!


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