• Laos

    LaosPathed Lao....le retour! (par Sylvie )
    Une fois de plus, nous constatons combien une frontière délimite des cultures et des comportements... Quelques coups de pédales, et je retrouve avec émotion ce pays dans lequel j'ai vécu avec Mathieu il y a presque 20 ans. La lumière, les odeurs exacerbées par la chaleur subite, la langue, la nourriture, tout cela convoque de nombreux souvenirs oubliés. Ce qui nous frappe le plus avec Régis, c'est la tranquillité que l'on ressent. Bien sûr, le Laos est plus pauvre Laosque le Viêtnam, bien sûr on rentre par un petit poste frontière dans un coin reculé du pays, mais cela je pense n'a pas d'influence sur notre ressenti. La réputation de sérénité du Laos est bien réelle, ainsi que la gentillesse de sa population. Je retrouve avec bonheur la saveur du riz gluant dans ses petits paniers, la salade de papaye verte, les plats mijotés avec citronnelle et gingembre, les rafraîchissants "nam mac nau" au citron vert et à la glace pilée... les mots du quotidien en laotien me reviennent vite. Je suis étonnée de pouvoir me débrouiller facilement pour tout le vocabulaire usuel. Dès que l'on arrive à échanger un peu, le voyage s'étoffe d'un plus...

    Vers le Laos  (par Régis)
    20 janvier:
    LaosNous aimerions quitter le Vietnam au poste frontière de Lao Bao, mais une panne d'électricitéLaos va nous retenir longtemps devant le guichet de la police des frontières octroyant le tampon de sortie. Je suis dans la file centrale... 3 guichets, 3 files. Après plus d'une heure la lumière revient, ça se faufile par les côtés, 5 files maintenant. Les ordinateurs chauffent, le programme met du temps à s'initialiser... c'est bon... nouvelle panne... tout à refaire 20mn plus tard. La tension monte, l'émeute n'est pas loin, nous sommes serrés comme des anchois afin de ne pas céder un pouce de terrain aux intrus des bordures. Dans ma file, quand le premier a le sésame, on pousse, on fait corps afin que personne ne s'immisce. Je suis en quatrième position, je passe assez vite. Ceux du fond doivent y être encore. Au poste laotien on se dirige vers le guichet "Visas on arrival", on obtient notre visa assez rapidement. Laos
    LaosDès les premiers kilomètres, nous sommes surpris par la grande pauvreté de cette région du Laos. Quand on s'arrête près des villages les familles et les enfants approchent, ils sont tous dans un état pitoyable, très mal habillés, sales, maladifs certains. On roule dans une immensité peu investie par l'homme, j'ai une sensation de liberté. On arrive à Muang Xepon, on s'arrête dans une guesthouse, 70 000 Kips, moins de 7 €.


    Tronçon de la piste Ho Chi Minh

    21 février:
    LaosLever tardif, on déjeune, je change 100$ en Kips.
    On démarre. Arrivés à Muang Phin, décision à prendre, tout droit c'est la route goudronnée qui traverse d'est en ouest et file sur Savannaket, à gauche c'est la piste Ho Chi Minh avec un pont indiqué détruit sur notre guide et fini le goudron. Nous n'avons pas de carte détaillée. Les Laotiens nous déconseillent de l'emprunter. Tant pis, on y va, on ne peut laisser passer cette piste chargée d'histoire. Je ne savais pas qu'une partie de la PHC passait par le Laos et le Cambodge. Le débuLaost est décourageant, nids de poules, tôle ondulée, puis travaux. Ca monte sur une piste en latérite recouverte de feschfesch, poussière très fine, soulevée en abondance par les camions et engins du chantier; nous avançons dans un épais brouillard. Arrivés à un croisement, la piste en travaux part à gauche, pour nous c'est tout droit. A partir de cet endroit la piste HCM est rectiligne, plate, et avance au milieu d'une forêt dense et tropicale, de grands arbres surgissent, les chants des oiseaux nous accompagnent. Vers 17h on avise une clairière, on s'installe pour la nuit. On sort les provisions, eau, gâteaux, riz gluant, salade de papaye, cochon cuit dans de la feuille de bananier. La lumière du soir est douce, il fait 25 degrés.
    22 février:
    LaosOn quitte assez vite la forêt pour arriver dans une espèce de savane arborée, l'homme n'est pas loin. La piste devient sablonneuse, on enfonce, on slalome parfois. Nous voilà au village du grand pont historique détruit par les bombardements US; détruit il l'est toujours. Un petit bac nous fait traverser la rivière large en cet endroit. Nous débarquons, la montée qui suit est raide. Nous aidons en poussant, deux motos chargés d'ustensiles destinés à la vente. FautLaos voir l'ingéniosité et l'amoncellement du chargement, pièges à rats, bassines en alu, grande gamate, tissus... Dans le village suivant on se restaure dans un petit bouiboui.. riz gluant et salade de papaye... pas une seule culture aux alentours? On nous renseigne sur la bonne direction. Des pistes filent dans toutes les directions, on essaye de rester sur la piste majeure.Laos Arrivés à un embranchement, quatre directions se proposent à nous... pas un véhicule, personne pour nous renseigner. Après deux heures d'attente, Sylvie part explorer à vélo la voie de droite qui débouche sur une piste plus large. On y va, un couple de jeunes Russes apparait comme par enchantement et nous confirme que c'est bien la piste de Salavan. Ils nous disent qu'elle est difficile. Ils ont acheté deux vieux VTT à Phnom Penh, trop petits pour eux, ils ont l'air ravi de leur voyage...pas matérialistes les Russes! of course... La piste va s'avérer très sablonneuse et chaotique par endroit. Il fait très chaud, dans les 35 degrés. On s'arrête à la bordure d'un village, pas loin de la pompe à eau. Après une bonne toilette on finit nos provisions... et au lit.
    23 février:
    LaosOn démarre tôt, le village nous observe, on salue tout le monde. Sur conseil des villageois et après plusieurs bifurcations on arrive à une fourche. Après 45 minutes d'attente, une moto nousLaos renseigne, c'est à droite. On rejoint une piste qui nous semble mieux marquée... la bonne. On ne va plus la quitter. On vient de comprendre que depuis deux jours, au démarrage, les locaux nous envoient sur des raccourcis où l'on se perd. Enfin, on avance... assez bien. La piste est très défoncée par endroits, sablonneuse à d'autres, traverse à gué des petites rivières. On se sent au milieu de nulle part, en pleine forêt tropicale, je m'attends à voir surgir les soldats japonais des films de guerre de mon enfance. Plus on avance et plus on entend les tronçonneuses des bûcherons qui abattent les plus beaux arbres. LaosOn arrive vers les villages, plus d'arbres, pas de cultures, seulement quelques animaux. Une fois la forêt disparue, la terre devient très compacte, rien n'y pousse. On achète de l'eau dans un village à l'ambiance étrange, électrique, les gens ont l'air très agités. On rejoint une très large artère dans le village de Toun Lan. On s'arrête dans une guest house neuve et déjà à l'abandon, les lits sont en vrac, draps non changés, des détritus en abondance. Le jeune Laosqui nous reçoit, après mes remarques, revient avec des draps tous neufs, encore dans l'emballage?? Je toilette et règle les vélos. On soupera dans une gargote.
    24 février:
    J'ai nettoyé les vélos pour rien, on va rouler pendant 20 kms dans la poussière. Ils préparent une nouvelle route; on en ressortira ocres. Arrivés au goudron on se désaltère au "bar resto" du coin. On roule sous la canicule, il fait 38 degrés. Le goudron fond, par instant nous sommes scotchés à la chaussée... et toujours cette impression d'immensité. Après 54 kms, nous faisons étape dans la petite ville de Salavan. Demain on ne bouge pas, on va reposer les organismes.

    Laos26 février: A Tat Lo, près de l'eau
    Ballade tranquille, 34,34 kms au compteur (Hérault,  Hérault), grand soleil et canicule...
    Pédaler par forte chaleurLaos
    c'est comme traverser un mirage
    qui trouverait son ancrage
    dans les haltes fraîcheur.
    Nous arrivons en début d'après midi à Tat Lo, site touristique paisible fréquenté par de nombreux Français. A la fraîche,  les locaux jouent à la pétanque. De la terrasse de notre bungalow sur pilotis en vannerie locale, nous dominons la rivière et la cascade toute proche. Le soir, nous soupons avec un couple de jeunes cyclos allemands et un couple de cyclos suisses, Sarah et Raphaël. Nous échangeons des informations, ils étaient où l'on va, ils vont où nous étions. Demain, c'est journée repos.
    Bilan provisoire: 68 898 m de dénivelé positif, 5 467 kms parcourus.

    La douceur de vivre au Laos, c'est d'abord cette étonnante lumière...

    LaosLaosLaos

     28 février: Départ tardif de Tat Lo, en pleine chaleur. Nous roulons jusqu'au village de Ban Houay Houn. Nous dégustons un bon arabica, préparé dans une cafetière italienne, dans une plantation du coin.
    Laos1er mars:Laos Départ pour Pakson, à la fraîche ce coup ci, on avait mis le réveil. On cherche du goudron, ce sera de la très mauvaise piste, la pire qu'on ait rencontrée pour l'instant, pas un instant de répis sur une cinquantaine de kms, ça tressaute sans arrêt. Nous sommes sur le plateau de Bolevens, région la plus bombardée de la 2e guerre d'Indochine, région stratégique pour les Vietnamiens et les Américains. La piste par endroit est complètement défoncée, on monte des bosses, on descend dans des grands creux (traces des bombardements? ). C'est la région du meilleur Arabica du monde, implanté par les Français pendant la colonisation. La plante se présente sous forme d'un arbuste pouvant atteindre 3 à 4 m de haut. Des grains sèchent devant toutes les maisons. Nous déboulerons enfin sur le goudron, rouges de la poussière de la piste. On s'offre une boisson au citron,Laos glacée. Devant un temple, à l'ombre, nous dînons d'un concombre et de pain à la vache qui rit. Nous dormons à Muang Paksong.
    2 mars: Nous descendons tranquillement du plateau de Bolevan, un vrai régal à vélo. Nous nous arrêtons à la cascade la plus haute du Laos, les Asiatiques en général sont très friands de cascades, on n'y sera pas seuls. Nous avalons les 56 kms rapidement, nous voilà à Pakse, grande ville près du Mekong déjà impressionnant en cet endroit par sa largeur. Beaucoup de touristes sont là et bien sûr, la nourriture, les pâtisseries, les boissons, y sont plus élaborées, on en profite. Au Laos, beaucoup d'annonces en bord de route sont en français. Nous ne ferons rien de spécial de l'après midi, il fait tellement chaud... douche, lecture, lessive, courrier.


    LaosLes tissages des Katus (par Sylvie)
    LaosUn clin d'oeil amical à notre amie Katou qui partage son nom avec l'ethnie des Katus, largement installée dans la région sud du Laos. Les femmes Katus ont développé une pratique du tissage qui perdure de nos jours.
    En traversant les villages de la piste Ho Chi Minh que nous avons empruntée, nous avons pu voir beaucoup de maisons sur pilotis avec les métiers à tisser installés sous les maisons. Les femmes tissent en utilisant 4 cadres et un système archaïque mais fonctionnel de pédales pour actionner les cadres. Elles créent des tissus très beaux avec des motifs compliqués en utilsant des fils de soie. Ces tissus sont portés par les femmes partout dans le Laos pour leur fameuse et élégante jupe en forme de pagne.
    Nous avons visité un autre village, au milieu des plantations de café, en montant sur le plateau de Boloven. Là, les femmes Katus utilisent une autre technique de tissage que je n'avais jamais Laosrencontrée. Elles tissent assises par terre, en tendant la chaîne avec leurs pieds et en y passant des bâtons de bambou pour séparer les fils. Elles utilisent seulement des fils de coton qu'elles filent et teignent avec des teintures végétales. Je me suis régalée de les voir travailler et d'observer toutes les petites astuces qu'elles avaient inventées, à force de pratique. Dans ce village, les femmes se sont organisées en coopérative où elles proposent leurs produits, dans une maison d'exposition. Comme c'est une zone touristique, ça a l'air de bien fonctionner.
    Tant pis pour les kilos en plus dans mes saccoches, je n'ai pas pu m'empêcher de ramener quelques pièces!





    Laos4 mars: Pakse-Champassak (par Sylvie )
    Nous quittons la ville de Pakse, encore trop pleine de touristes, à notre goût! LaosAprès pratiquement 6 mois sans croiser beaucoup de voyageurs, cette concentration subite nous déroute! Alors, nous prenons la route, en commençant par franchir sur un long pont le légendaire fleuve Mekong. Nous l'avions rencontré dans le nord du Yunnan, alors toute jeune rivière descendant des montagnes tibétaines. Après la traversée de la Chine et du Laos, le voilà grand fleuve chargé d'eaux marron, s'écoulant tranquillement vers le Cambodge. Nous allons le longer toute la matinée jusqu'à notre destination, la paisible petite ville de Champassak. Et pour séjourner encore à ses côtés, nous dénichons une petite maison sur les berges, avec terrasse et chambre au dessus de l'eau. La vue est superbe, l'endroit apaisant, on s'y posera 2 jours... A quelques kms de Champassak, se trouvent les vestiges d'une ancienne cité d'architecture Khmer, datant du 11ème siècle, Vat Phou. Elle est située au pied d'une montagne sacrée. De l'ancien palais, il ne demeure que des ruines, mais il y a dans ce lieu une étrange atmosphère, très apaisante et toujours cette indescriptible lumière laotienne. Le site escalade la montagne par un escalier en gros blocs de pierre massifs, bordé de vieux frangipaniers au tronc torturé. Nous avons de la chance, c'est le moment de la floraison, ce qui embaume l'air et embellit le paysage. Régis qui a déjà visité le site d'Angkor au Cambodge, a trouvé que cet endroit était bien plus remarquable, par son ambiance, la situation et le peu de monde... Le soir, juste à côté de notre auberge, nous avons pu assister à un spectacle de la compagnie du théâtre d'ombres de Champassak. Pratique artistique unique au Laos, cette troupe a été ressuscitée grâce à l'aide d'un français installé ici. Elle est composée de 14 musiciens et marionnettistes. Ils ont en particulier monté un projet qui s'appelle cinéma "tuktuk", cinéma ambulant circulant dans les villages et proposant de vieux films muets en noir et blanc dont la bande son est faite en direct par les musiciens. C'est assez exceptionnel! Le français qui dirige le projet prévoit de partir en tournée en France en 2016. Il veut proposer son spectacle au festival du Printemps des comédiens à Montpellier ... A poursuivre!
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    6 mars:
    Mekong song et lumière... (par Régis)
    LaosLaosDépart 9h30 après un bon petit déjeuner. Nous roulons 5 à 6 kms sur le goudron puis empruntons une piste qui va nous mener au bord du Mekong. Nous allons le longer pendant 70 kms, traversant de nombreux villages aux maisons sur pilotis. Les pirogues en contrebas attendent les pêcheurs. Dans certains villages j'aperçois de très grandes cases, hautes, faites de végétaux tressés, avec un foyer en rez de chaussée. Je me demande ce que ça peut bien être. Sylvie m'éclaire, ce sont des saunas. Un grand chaudron est installé en bas, sur un foyer, au premier étage le sol en caillebotis de bambous laisse passer les vapeurs. La piste est surélevée par rapport au fleuve, de latérite rouge, plate. Nous sommes dans un environnement de bambous, de palmiers, de bananiers, plantes exotiques, buffles. Les rizières sont à sec, la terre semble très pauvre et compacte et pourtant... là où ils ont amené l'eau, le riz et les légumes se développent bien? Bien sûr, pas un touriste en vue et du coup les "sabaidi" fusent Laosdans les villages traversés. Arrivés à un petit affluent du Mekong, nous traversons sur une barge mue au jus de coude... pour la mouvoir le gars tire sur une corde reliant les deux berges, le prix du passage est tout bénéfice pour le passeur. A l'arrivée, sur la berge en hauteur, sa femme a installé une épicerie bar, nous nous arrêtons dégustant avec plaisir une boisson fraîche. A partir d'une certaine heure j'ai du mal à ingurgiter l'eau minérale chaude de ma bouteille, elle prend un goût infernal de plastique. Vers 16h la lumière devient magnifique, le Mekong aussi. En cet endroit de nombreuses îles et îlots de végétation l'occupent en partie, amenant des tâches de vert. Je m'arrête pour filmer, l'endroit est paisible, magique, la Laoslumière adoucit les contours, amène une impression de surnaturel, de paysage "pas vrai" tellement c'est beau. Une pirogue passe, des enfants se baignent. C'est dans cet éclairage que nous allons rouler et finir l'étape à Mounlapamok.


    7 mars:
    Laos Nous allons rouler 20 kms sur de la mauvaise piste, vent de face et par très forte chaleur. Nous avançons bien et pourtant les kms semblent défiler lentement. Quelques 4x4 et camions se chargent de nous poudrer la peau. Un chemin étroit file vers le fleuve, Sylvie se renseigne, c'est justement là qu'on traverse pour la grande île. Une embarcation arrive de l'autre berge et nous fait traverser. Sur la grande île nous pédalerons 24 kms pour la visiter... c'est tranquille, on ne risque pas l'accident de circulation! Ce qui me surprend, et c'est vrai pour beaucoup d'endroits au Laos, c'est la beauté, la taille, de beaucoup de maisons... on ne voit personne au travail, ce n'est peut être pas la saison?... à part le riz pas grand chose ne pousse... comment font-ils pour financer de telles bâtisses. Nous arrivons à Don Khon, nous nous offrons pour la première fois, une très belle guesthouse avec piscine... la ruine! 15 € la nuit.

    LaosConjugaison laotienne... (par Sylvie )
    Je bade... tu flânes... il "grasse matine"... nous sirotons un breuvage sur les berges du Mekong... vous (les laos) souriez toujours!
    Ils (les cyclos) sont ... gravement atteints par la langueur locale!
    Escale piégeuse sur "Si Phan Don", dans un delta du Mekong qui découvre à la saison sèche une multitude d'îlots. "Si Phan Don" signifie " 4000 îles" en laotien. Le lieu atteint Laosle summum de la tranquillité. Pas de circulation, peu d'activité, il fait de toutes façons trop chaud... nous avons atterri dans un hôtel sur les rives du Mekong, vue splendide sur le fleuve depuis notre chambre, piscine pour se rafraîchir dans le jardin foisonnant d'orchidées... On ne fait ... rien ou si peu! De toutes façons, à quoi bon pédaler quand se prélasser de concert avec les laotiens est si bon! A quoi bon tous ces kilomètres accumulés depuis 7 mois...Quel vain but poursuit-on? La tentation du voyage immobile est pesante ici. Va-t-on réussir à s'en extirper?

    LaosLaosLaos
    Ah! Une lueur d'espoir ?
    Une esquisse de mouvement?



    Oui!
    Demain, on change d'île...
    en bateau...

     

     
    Au hit parade de la gastronomie pour notre voyage, le Laos arrive largement en tête. C'est le pays où nous avons le mieux mangé. Entre les "pho" empruntés au Viêt Nam, les "pahd thai" empruntés à la Thailande et tous les plats typiquement laotiens, variés et savamment épicés, nous nous sommes régalé les papilles!

    On vante dans les guides touristiques le Laos comme le pays du million d'éléphants et du million de sourires. Pour les éléphants, on n'a pas vérifié, mais pour les sourires, c'est totalement confirmé...
    Les économistes se sont trompés: le Laos est un des pays les plus riches du monde.....en sourires! 


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  • Commentaires

    1
    annie de Grenoble
    Mercredi 26 Février 2014 à 17:26

    Enfin de vos nouvelles : je commençais à m'inquiéter. Estelle m'a quitté lundi, partie en bus pour Hanoi, puis Lao Cai, puis Hékou et encore un peu malade. Moi je viens d'arriver à Ho chi Minh pour continuer ma mission. Pense à vous et à vos aventures : oui le Laos c'est la tranquillité par rapport au Viêt Nam. Bonne route. Bises. Annie

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    2
    JF & Lu
    Mercredi 5 Mars 2014 à 12:44

    Coucou les amis ! C'est toujours un régal de vous lire. Je vous trouve pour le moins prolifiques mais toujours passionnants. L'ambiance apaisée du Laos semble déteindre sur vous... et c'est très bien ainsi.

    Bises à vous 2 de nous 2 !

    3
    DomiRouaix
    Dimanche 6 Avril 2014 à 23:47

    Ah le look s'améliore avec la chaleur... Fini les pantalons coincés dans les chaussettes ! Le petit short blanc en voyage, il fallait y croire... Hé bé voilà, je vais encore me coucher à pas d'heure parce que je n'ai pas pu arrêter de lire, comme un bon bouquin dont on ne peut se séparer ! Soyez un peu ch..., pénible, rabat-joie s'il-vous-plait que je puisse reprendre le sommeil en retard ! Bibise...

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