-
Tadjikistan
Dimanche 29 juillet: atterrissage à Douchambe
Nous sommes enfin arrivés à bon port, transportés par les appréciables services de Turkish airlines. Les vélos sont arrivés en même temps que nous, c'est un bon point et en bon état, c'est encore mieux...
Régis a passé une bonne partie de l'après midi à les monter, par 45 degrés à l'ombre, ça promet pour la suite...
Nous n'avons encore pas trop vu la ville, les premieres impressions depuis le taxi qui nous a transportés jusqu'a l'hôtel, sont plutôt bonnes, grandes avenues, bâtiments style russe, poussière, ville très étendue mais cernable...
On part à la découverte pour essayer de manger nos premiers mets locaux...Un aperçu de notre hôtel grand luxe... on en profite car on ne recommencera pas de sitôt un tel standing...
Après, on va camper, alors.....(Suite par Régis)..... Nuit assez féerique dans l'avion. Sur la carte du plan de vol, les noms magiques s'affichaient, Ispahan, mer Caspienne, j'ai vu pendant que Sylvie dormait les lumières de Bakou, puis les torchères des puits de pétrole et de gaz du Turkménistan et de l'Iran. La carte du plan de vol quittait le vert de l'Europe pour entrer dans les couleurs ocres du desert, puis apparurent les premiers plissements de l'Himalaya. J'ai l'impression d'être au milieu de nulle part, ça ne ressemble à rien de ce que j'ai deja vu, et dire que hier j' étais dans ma salle a manger! Meme les facies des gens sont différents. (Vous avez du remarquer que sur le clavier il n y a ni les accents, ni l apostrophe, ni la cedille).
Nous sommes passés à l'épicerie du coin faire le plein d'eau, ici on paie en Somoni. On ne va pas pouvoir pédaler au plus fort de la chaleur, la nuit il fait 30 degres.... à suivre
Douchambe, Jeudi 1 er août: en route vers le PamirNous quittons Douchambe pour démarrer notre tour du Pamir à bicyclette. Nous avons résidé pendant deux jours chez nos hôtes en couchsurfing et c'était très sympathique et assez surréaliste de parler du "pays" avec eux: Hélène est d'Assas!
Nous avons choisi de passer par la route du nord. Un gros col nous attend, mais pas tout de suite... La chaleur est toujours au rendez-vous, mais ça devrait baisser, un petit 40 est annoncé. Nous n'aurons plus de connexion possible avant une bonne dizaine de jours, alors soyez patients. Merci pour tous les commentaires postés, ça fait plaisir de vous lire.Quelques images de Douchambe...Samedi 9 août, arrivée à Khorog, porte du PamirQuelques chiffres pour la mise en jambes...- dont au moins 400 sur piste plus ou moins dégradée (plutôt plus....)- 100 l. d'eau engloutis, environ !- 6787 m de dénivelé positif, sur la totalité du parcours- 40 degrés de temperature moyenne- 5 kg de "lipiochka" avalés, le pain local, offrande incontournable de bienvenue...- 1 pont effondré, avant notre passage... ( mais on y est pour rien...)- 1 col franchi, un "petit" à 3252 m...- Zero douche sur tout le parcours ( Florence, ne défaille pas!), mais on s'est quand même "un peu" lavésNous voilà enfin, après un interminable périple, arrivés dans cette oasis au coeur d'un paysage complètement minéral. Tout autour, des sommets à plus de 7000 m.Khorog est, d'après le guide, la ville la plus "civilisée" d'Asie centrale. C'est vrai qu'ici, les cheveux des femmes se dévoilent, les tenues raccourcissent considérablement au point de laisser apparaître un genou, voire un début de cuisse.... Impensable d'imaginer cela dans les autres coins du Tadjikistan qu'on a traversé, même si la tradition musulmane reste tres ouverte... Du coup, il flotte dans l'air de cette ville un souffle de liberté bien agréable.Quelques impressions livrées en vrac, avant le récit plus détaillé de Régis:ce n'est pas un vain mot ici. Point besoin de réseaux sociaux ni autres outils internautiques pour organiser l'accueil. L'hospitalité est de mise et fait partie de la vie, au point qu'on se sent un peu honteux d'avoir dans nos societés "modernes" oublié cet essentiel... Belle leçon de vie tout au long du chemin...On est accueilli comme des hôtes de marque, tout poussiereux et suants qu'on soit, et on nous sert à chaque fois un festin alors qu'on s'arrête juste pour un thé...Tchaikana:C'est le nom des maisons de thé, ces lieux où l'on s'arrête pour grignoter et boire l'incontournable thé vert qui desaltèreet scelle des liens. J'aime le confort de ces endroits, une petite estrade couverte de tapis et de coussins où on peut s'étendre et se détendre...At kouda?C'est la question posée tout au long de la route par les habitants des villages traversés. Traduction en russe: "De quelle nationalité etes vous"? Franssous!Afghanistan:On en a longé la frontiere sur plus de 200 km, à peine eloignés par endroits par un méandre plus étroit du fleuve Pyanj qui sépare les 2 pays. On voit les gens vivre sur l'autre rive, cultiver le peu de terre arrachées à ce paysage mineral, se déplacer sur des sentiers invraisemblables tellement la verticalité est grande. Cela semble une realité si lointaine depuis la France...Suite du récit par Regis...Départ à vélo de Douchanbé le 1er août, arrivée a Khorog le 9 . Nous sommes au pied de la 2e partie de la Pamir Highway, plus en altitude.Rude épreuve que cette première partie: poussiere, vent, tôle ondulée, caillasse, goudrons parfois, pourcentages de 5 a 7% en moyenne, beaucoup de raidillons a 10, 12%... ceux qui font du vélo comprendront!
On profite au maximun des descentes! Au milieu du parcours, passage du col a 3252m, il a fait un peu plus frais. Le plus insupportable c'est appuyer fort sur les pédales par cette chaleur, 50° a partir de 13h, on ne roule pas de 13h a 16h, on ingurgite des litres d'eau... Mon plus grand souvenir: un coca glacé dans une station service! Apres la descente du col, un pont venait de s'effondrer avec un gros camion couché en travers de la riviere. Des militaires et ouvriers ont pu dresser au ras de l'eau et sur le reste des poutrelles du pont, le tout appuyé sur le camion, 3 balustrades métalliques qui nous ont permis de traverser. Quatre tadjiks costauds du coin nous ont passé les vélos et les sacoches et on a escaladé au dessus des eaux bouillonnantes sur ce pont de fortune... Impossible n'est pas Tadjik!On campe pres des villages, voire dans le jardin d'une maison. On s'arrête de pédaler vers 20h, on plante la tente, on cuisine sur le réchaud à essence, on essaie de dormir. Quand on campe pres d'habitations, les gens nous apportent quantité de plats cuisinés délicieux...Le lendemain on se lève à 4h30 pour rouler à la fraiche. Les locaux sont d'une générosité incroyable quand on s'arrête. Nous sommes souvent invités. Sylvie assure en Russe, elle converse avec eux, les gens sont ravis de pouvoir échanger. Pendant ce temps j'avale tout ce qui contient beaucoup d'eau. Personne ne parle Anglais... On évolue le plus souvent dans des gorges, la piste accrochée à la falaise, la rivière large roulant des eaux marron tumultueuses. Sur l'autre berge c'est l'Afghanistan. Notre environnement est sec, ocre, minéral, le tout dominé par des montagnes arides. On traverse des petites oasis de verdure, dés que l'eau surgit de la montagne. C'est la que les villages sont implantés et que la vie humaine s'accroche sur 1 à 2 hectares de terre cultivable. Au sortir des gorges, on débouche sur une petite vallée pour entrer à nouveau dans une nouvelle gorge. C'est ainsi qu'on progresse, qu'on se faufile à travers les montagnes, en suivant la rivière. Les derniers 80 kms furent les plus agreables, vallée beaucoup plus large, rivière formant des lacs, moins de pente, beaucoup de faux plats montants ou descendants.A Khorog on a pris un des hotels les plus chers, très grande chambre, clim, douche, WC: le paradis!On était, disons dans un état poussiereux, les habits vraiment crades, pour moi la barbe de quelques jours et les stigmates de l'effort...A la réception, ils nous ont accepté parce qu'on était etrangers... les Tadjiks friqués nous regardaient d'un mauvais oeil: des clodos dans leur hotel!Internet fonctionne très lentement, impossible d'envoyer des photos pour l'instant... On va essayer par mail via notre Peter!Il me faut bricoler les vélos, nettoyer la chaine à l'essence, huiler les gaines des câbles, les vitesses passant très mal, par à coup...Un petit lifting indispensable pour tout le monde avant de repartir!18 août: on renonce au Pamir.... mise en place du plan B...Voila, les poumons de Régis ont parlé et le verdict est indiscutable...Premiere leçon du voyage: apprendre à renoncer...C'était pourtant tellement beau et si près du but, juste 300 petits mètres en dessous du premier col à 4200 m. qui nous amenait sur ceRetour un peu morose donc sur la ville de Khorog d'où on était partis quelques jours plus tot et mise en place du plan B...Haut les coeurs, puisque le Pamir nous est innaccessible, nous le contournerons!!! Nous allons donc retourner sur Douchambe et prendre un vol qui nous mènera dans le pays voisin, le Kirghistan, à Bishkek. De là on reprend les pédales pour passer par une route avec moins de passages en altitude qui nous permettra 500 km plus loin de rejoindre la ville frontalière de la Chine où on serait arrivés normalement.Le récit de Régis:14 , 15 août : je pars vidé après une gastro terrible soignée par des médicaments russes. En 2 jours, partis de 2000 m nous nous arrêtons au bout de 136 kms, à 3522m d' altitude, dans un lieu surréaliste, un sanatorium avec des bains sulfurisés russes. On se trempe dans une piscine brûlante. Dans la chambre, du carton tient lieu de vitres, le froid pénètre, il s'est mis à pleuvoir dès notre arrivée.Le lieu est très fréquenté par des Tadjiks, on se nourrit bien.
16 août: il pleut le matin, on part vers 12h. On roule 20 kms, ça grimpe régulier et en altitude. Je respire court, mais ça va. On installe la tente au pied de la pente raide du premier col, à 3884m d' altitude, il fait froid. Vers 18h je sommeille dans la tente et me rends compte que je perds la respiration...
17 août: après une nuit concentré sur ma respiration, lever morose: on a décidé vu mon état de faire demi tour, si près du but.En haut du col s'ouvrait le plateau du Pamir... Sylvie est très, très déçue, elle pouvait passer sans problème.On arrive le soir à Khorog.
18 août: repos, on trouve un taxi pour Douchanbe, départ le 19 à 4h du matin. On va essayer d'avoir un avion pour Bishkek au Kirghistan et reprendre une autre route de la soie par Osh pour rallier Sari Tash, là où devait nous amener l'autre route.La maison Pamiri:Avant de quitter cette très belle région du Pamir, je vous invite à visiter une maison typique Pamiri.Elles sont toutes construites sur le mème modèle qui n'est pas sans rappeler le passé nomade de ces populations. L'extérieur est en terre, de forme cubique et basse. L'intérieur évoque beaucoup l'aménagement des yourtes, avec une pièce centrale où toute la vie se passe. Un foyer est au milieu sur la partie basse. Le tout est entouré de banquettes surélevées aux fonctions multiples: table, tapis, lit... La pièce est entièrement borgne, mais il y règne une ambiance très feutrée. Il y a une seule ouverture sur le toit avec une sorte de petite tour à 4 pans qui symbolise les 4 éléments.Dans la pièce sur la photo, on voit un tonneau en bois, mais quel est son usage? Nous, on a trouvé!Lundi 20 août:
Nous voila de retour sur Douchambe, apres un très long trajet en mini bus pour rebrousser chemin.
Nous avons emprunté la route du sud et les paysages étaient vraiment impressionnants. Un défilé de chaos montagneux avec des plis, des compressions de roches, des failles qui créaient un décor gigantesque et surréaliste. Par endroits, il y avait des coulures qui tapissaient les parois entières de traces ocres, grises et noires, comme d'immenses compositions à faire palir d'envie bien des peintres abstraits.Nous restons quelques jours ici à Douchambe, en attendant l'avion qui nous conduira à Bishkek, au Kirgistan, pour continuer notre cyclo périple.
Du coup, comme on a un peu de temps, je vais vous faire un petit reportage sur les traditions culinaires locales. Nous logeons tout près d'un grand bazar, très bien rangé, qui regorge de produits.
Il y a d'abord le fameux et incontournable "nan" ou "lipyochka", pain local et aliment offert en guise de bienvenue.Ensuite nos plats favoris: le "plov", sorte de riz sauté et la soupe "shorba", très nourrissante...
Ici, on voit aussi des "mantos", sorte de raviolis géants cuits à la vapeur, farcis de légumes verts et de viande.
Il y a également toutes sortes de tourtes et beignets farcis d'oignons et viande.... le paradis des végétariens, quoi...
On trouve aussi du yaourt aigre , "smétana" ou fromage blanc en quantité, avec lequel on agrémente tous les plats..
Ici, c'est la pleine saison des fruits: pêches, poires, prunes, grenades ont un gout excellent, on en fait des orgies, après l'ascétisme de la traversée en vélo!
-
Commentaires
2Cécile DMardi 30 Juillet 2013 à 19:16Bonne arrivée les baroudeurs ! Plus que 100000000000000000 tours de pédales (à peu près) Prenez en plein les yeux, ménagez vos molets et n'oubliez pas les photos, on pense à vous ! Cécile3Vévé_ta_mèreMardi 30 Juillet 2013 à 20:16J'ai l'impression que ça démarre bien. L'hotel à l'air sympa, pourquoi n'y restez vous pas ! On attends chez Jean ton appel sur skype.
Bises
Maman (et Nathalie en dactylo, s'il y a des fautes c'est moi....)
4Pierre M.Mardi 30 Juillet 2013 à 20:28De magnifiques cartons à vélo qui pourraient vous permettre de vous cacher dans ce bel hotel dans lequel nous aimerions bien vous rejoindre très vite.
6HanhMercredi 31 Juillet 2013 à 02:45Contente que vous soyiez bien arrives, je ne doute pas de votre reussite a faire cette belle balade et comme je vous ai dit, bravo d'avoir enviecoucou de toute la tribut millavoise
le plus dur est fait... vous etes parti ! le reste c'est du plaisir à faire selon votre rythme.
on vous suit, derriere l'ecran, avec respect et admiration , profitez en un max..
ce soir on pensera à vous entre copain du mercredi soir biss
8bernar § Marie LaurVendredi 2 Août 2013 à 22:08Bravo à vous! Superbe voyage en perspective. On vous soutient à fond. Songez à nous dans les cols et sous le soleil de plomb on vous aide a appuyer par nos pensées et notre admiration. On se régale d'avance de toutes les aventures que vous nous raconterez. A bientôt (10 jours ça va être long).
9Florence KakaiVendredi 2 Août 2013 à 23:22J'en reviens pas de pouvoir accéder à votre blog depuis Zerubia, Corse, 800 m d'altitude ! Petite joueuse par rapport aux cols que vous vous apprêtez à franchir ! Je souffle avec vous vers l'est et vous donne une bonne poussette dans la montée. J'attends avec impatience vos premières impressions de cyclotortues centreasiatiques. Bizes10rolandéricSamedi 3 Août 2013 à 16:07ravis de vous savoir arrivés à bon port, vos nouvelles sont réconfortantes, vous voilà en route pour cette formidable aventure, j'espère que vos vélos seront à la hauteur. à bientôt bises
11DEFAUXVendredi 9 Août 2013 à 09:19Régis tu nous fais rêver avec la description du vol ! J'ai hate d'avoir des nouvelles après le Pamir. Bon courage et gros bisous. Françoise
12le cactusVendredi 9 Août 2013 à 19:00déjà en pleine aventure! quand vous écrirez sur ce blog,Régis sera plus serein!!!Les" Mont blanc" seront vaincus!!bises
13DomiRouaixSamedi 10 Août 2013 à 16:45Ah des nouvelles des aventuriers de l'au-delà ! Nous sommes arrivés aujourd'hui du Péloponnèse (je sais, c'est bien moins glorieux... mais on fait ce qu'on peut) et je me précipite vers le blog pour voir l'avancée du périple ! Mais qu'il est fort mon frère !!! Capable de monter un vélo tout démonté et j'ai une pensée émue à l'idée que, à présent, il monte un col sur le vélo qu'il a monté car il était démonté... Pfff... Je sens que je vais me cultiver tout au long de cette année, je ne savais même pas que le "somoni" existait et s'il avait fallu qu'au jeux des 1000 francs je le définisse, j'aurais pensé que c'était la petite du saumon, le petit aurait pu être le saumono. Toute mes pensées vous accompagne tous les deux dans l'effort qui, j'espère, ne vous épuisera pas trop... Déjà que vous n'êtes pas bien gros... De gros bisous et à très bientôt vraisemblablement... sur le blog !!!
Domi
ps : j'ai été obligée de mettre DomiRouaix comme pseudo car Domi était déjà pris...
14titi/NadouLundi 12 Août 2013 à 16:26j'ai vu, j'ai lu et je n'ai pas vaincu ... Et je ne vaincrai plus ! Moi je suis dans les sous multiples de 100 avec mes 46 m de clape. Ici tout va bien . Le loup faisait 3kg600 c'est le premier aussi gros !! Gros bisous. Titi Nadou.
15le cactusMardi 13 Août 2013 à 12:3416Nathaly.Mardi 13 Août 2013 à 12:45Ca fait plaisir d'avoir des nouvelles fraiches. Les aventures commencent fort, traverser des eaux bouillonnant sur une pont de fortune ! J'attends les photos avec impatience. (je transmet tout à maman, comme prévu)Bon courage pour la suite.
17doJeudi 15 Août 2013 à 11:47je pamire, tu pamires, il et elle pamire, nous pamirons, vous pamirez, ils pamirent heureux et eurent beaucoup de rayons de soleil de vélo à nous partager et c'est vraiment super de penser à vous... À bientôt pour un jumelage de synapses Corse-Pamir... Vous lire relie... Bises
18le cactusDimanche 18 Août 2013 à 12:13pas de"mont blanc plus plus plus" mais pas de regret car vous avez tenté,beau jakuzzi sous le pont affaissé,beaux ânes batés,les vélos et belle Sylvie avecr ton polo rose bonbon! bizz
19DomiRouaixMercredi 21 Août 2013 à 20:50Allez, rien de grave, juste de la déception... Pas de drame ! Ca fait partie de la vie et puis on fait tous ce qu'on peut et pas toujours ce qu'on veut ! Je suis sûre que vous vivrez autre chose mais tout aussi génial ! Les horizons s'ouvrent, ils sont divers et variés... on ne décide pas toujours de tout. On est toujours avec vous, surtout moi avec mon paquet de clopes quotidien... mais je jure, je vais m'arrêter... bientôt ! Il ne faut pas qu'Alain lise ça sinon, il va me poursuivre ! Je vous fais de très gros, gros bisous !
20DomiRouaixMercredi 21 Août 2013 à 21:03Bon, quelques commentaires de maman à la vue du blog... Je ne fais aucune censure !
Oh... C'est beau ! C'est sauvage ! Il en aura vu du pays ! Ils ont de la chance de ne pas tomber sur des voyous parce que c'est l'inconnu... Mais... Qual estre cabourt quand même (j'écris en phonétique !).
A ma question : tu veux leur dire quelque chose et je l'écris ? Dis-leur :
que je vais bien, qu'il va y avoir la fête, et que demain on repart chez nous (entendre à Durban). Je vous souhaite que tout marche très bien, que vous n'ayez aucun problème et qu'il me tarde de vous voir... Il y a longtemps que je ne l'ai pas vu à Régis.
Quand je lui dis qu'il n'y a pas si longtemps que ça qu'elle ne vous a pas vu, seulement 1 mois, elle est étonnée, elle ne s'en souvient plus...
Comme elle n'a plus rien à dire, je vous refais un gros bisou !
21Alexis l'écorâleurJeudi 22 Août 2013 à 09:52Faire autant de chemin, faire autant d'efforts pour voir des cailloux... Et même pas d'arbre pour se mettre à l'ombre !
Faut dire qu'en plus il a l'air de faire froid... Enfin si ça vous fait plaisir, y'a pas de mal à s'faire du bien.
Quand même, me voilà rassuré par votre sagesse face à l'adversité...
Ici le soleil est encore chaud, les légumes poussent bien malgré trop de criquets ravageurs, la chienne aboie et les chasseurs ont repris leurs activités sangliereuses.
Bises
22Régis RouaixJeudi 22 Août 2013 à 17:4023Alexis l'écorâleurJeudi 22 Août 2013 à 21:36Salut mon pôte Régis...J'ai reçu un message disant que tu avais réagi... Bravo !
Mais à part ton nom, point de doux mots de ta part ne me sont apparus !!!
Enfin je vois que vous vous en mettez jusque là... profitez-en, ça ne va peut-être pas être comme cela tout le temps !
BISES pour toi et BISES pour Sylvie...
24DomiRouaixMercredi 28 Août 2013 à 21:38Pour le tonneau, ça nous intéresse ! Bêtement, j'ai dit : "pour boire ?" mais Alain a une autre hypothèse : "pour faire le beurre"... C'est qui a trouvé ???????????
25francoislecaylarMardi 3 Septembre 2013 à 18:37Merci pour vos aventures alors que la saison se termine et que je suis un peu sur les genoux grace au travail A+ François
26Idrissa le saheliJeudi 5 Septembre 2013 à 17:56Merci beaucoup, Régis. Je passe de belles vacances rien qu'en lisant tes récits. Du courage!
Ajouter un commentaire
Bonne continuation. Hélène